Il n’y a même plus besoin de montage pour faire parler l’époque : d’un côté le cinéma est maintenu confiné, victime de mesures dévastatrices que même des Guerres Mondiales n’avaient pu lui infliger ; de l’autre côté, le titan Disney ne connaît plus de limite dans la démultiplication des petits pains Star Wars. Il faudra longtemps pour prendre conscience des conséquences de cette vaine année, mais la tendance semble difficilement renversable et l’on peut d’ors et déjà craindre raisonnablement qu’elles soient d’une grande ampleur, notamment en ce qui concerne les motivations et les habitudes des gens à se rendre dans les salles et la puissance sociale qu’a pu posséder, un temps, ce noble art. Rideau.